Nos actions

L’association nationale Morts Isolés de France et d’Outre-Mer (MIFOM) s’emploie à humaniser les enterrements des personnes portées en terre sans famille ni proches.

Créé en 2023 sous forme d’association loi 1901, Morts Isolés de France et d’Outre-Mer déploie les actions suivantes sur le territoire hexagonal et ultra-marin :

  • le financement d’un bouquet de fleurs à déposer sur la tombe de la personne décédée ;
  • le financement d’une plaque funéraire gravée ;
  • l’accompagnement aux obsèques ;
  • la tenue d’un jardin du souvenir via ce site portant mémoire de la personne : identité et âge lorsqu’ils sont connus, lieu du décès, circonstances de la mort et toute autre information susceptible de rendre hommage au défunt ;
  • la publication de faire-part.

« Qui n’a jamais assisté à l’enterrement d’un mort isolé ne peut imaginer la tristesse qui s’en dégage. »

Pascal Hersigny, président de l’association Morts Isolés de France et d’Outre-Mer.

L’association a son siège 1, boulevard Davout 75020 Paris.

Président : Pascal Hersigny

Vice-présidente : Elodie Buchalik

Secrétaire : Maileen Girardot

Trésorière : Angélique Plissard

Écrivez-nous : contact[@]morts-isoles.com

Nous informer c’est nous permettre d’agir

Les collectivités locales, les entreprises de pompes funèbres, les établissements de soin, les Ehpad, les associations engagées auprès des morts de la rue, les mandataires de justice à la protection des majeurs (MJPM), les prisons, le voisinage … sont en première ligne face à la mort isolée.

Sans ces partenaires naturels pour l’informer d’un « décès isolé », l’association ne peut agir.

Nous aider, c’est d’abord nous permettre d’être présents. Vous avez connaissance d’une situation de mort isolée ? Faites-le nous savoir.

Nous aider autrement ?

Nous aider autrement c’est possible.

Le collectif finance ses actions grâce à la générosité de ses membres et donateurs. Notre trésorerie nous permet de financer nos achats (fleurs et plaques funéraires).

Nous accueillerons vos dons avec gratitude.

Notre association est ouverte à l’adhésion libre de toute personne sensible à notre action. En adhérant, vous manifestez votre soutien et contribuez à notre fonctionnement.

Une autre façon d’agir : faites-nous connaître autour de vous.

Un écosystème d’associations

L’association Morts Isolés de France et d’Outre-Mer s’inscrit dans un écosystème d’associations très actives sur le terrain. Que ce soit en région parisienne ou dans de nombreuses villes françaises, ces associations agissent dans plusieurs directions telles que :

  • documentation, comptabilisation des morts isolés ;
  • sensibilisation et alerte des pouvoirs publics ;
  • présence lors des enterrements, tenue de rituels ;
  • organisation d’évènements mémoriels.

Nous avons recensé un certain nombre de ces associations (liste ci-dessous).

Ginko a pour objectif de permettre que les personnes décédées soient célébrées dignement quelle que soit leur culture, leur religion, leur condition sociale. Ginkgo émane du collectif Les Morts de la Rue.

Les moyens mis en œuvre :

  • informer le maximum de personnes d’un décès ;
  • faire que cet accompagnement soit un témoignage d’humanité pour la famille (s’il y en a), pour les personnes à la rue et les autres présentes ;
  • sensibiliser à la réalité de la solitude et participer aux études épidémiologiques.

À Angers, 87 personnes sans domicile fixe sont décédées depuis la création de ce collectif en 2009

En savoir plus sur l’association

En relation étroite avec la mairie de Bordeaux et les Pompes funèbres générales, le collectif Morts isolés accompagne les funérailles des personnes décédées seules et dont les proches n’ont pas été retrouvés ou n’ont pas voulu pas s’en occuper.

Depuis 2008, le collectif a accompagné plus de 350 personnes dans l’ancien quartier des indigents du cimetière de Bordeaux-Nord, à Bruges.

Créé en 2023 sous forme d’association loi 1901, Morts Isolés de France et d’Outre-Mer déploie les actions suivantes sur le territoire hexagonal et ultra-marin :

  • l’envoi d’un bouquet de fleurs à déposer sur la tombe de la personne décédée. Le bouquet est adressé via les pompes funèbres en charge des obsèques ;
  • la tenue d’un jardin du souvenir via ce site portant mémoire de la personne : a minima identité, âge, lieu du décès, circonstances de la mort et toute autre information susceptible de rendre hommage au défunt ;
  • la recherche de la famille du défunt avant l’inhumation. Ces recherches sont entreprises bénévolement par des généalogistes familiaux proches du collectif ;
  • la contribution au cas par cas sous forme d’avance aux frais d’obsèques ;
  • la publication de faire-part.

contact

contact[@]morts-isoles.com

La prison tue : 250 décès en prison, dont 50% de suicides en 2021. Depuis 2000, le collectif Morts de la prison organise une cérémonie pour rendre hommage à ces morts solitaires, anonymes, souvent violentes, dont personne, en dehors des familles, ne se soucie. Redonne une identité et une matérialité symbolique à ces personnes : lecture de leur prénom, âge et cause de décès, interventions de témoins, lectures de témoignages.

Contact

lesmortsdelaprison[@]gmail.com

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Les bénévoles du collectif s’emploient à humaniser les enterrements des personnes décédées dans les rues de Grenoble ou isolées. A la Toussaint de chaque année, le collectif propose Une fleur contre l’oubli. Toute la journée, les bénévoles postés à l’entrée du cimetière de La Tronche distribuent des fleurs et invitent les personnes se rendant sur les tombes de leurs proches à déposer une fleur au carré commun.

Contact

Mortsdelarue.grenoble[@]gmail.com

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Le collectif procède à l’accompagnement des personnes enterrées au carré de la terre commune du cimetière de Lille-Sud. Pour ces inhumations, un rituel laïc a été élaboré dès l’origine des accompagnements.

Créé en 2006, le collectif Mémoire-Fraternité est une émanation de Magdala (accueil de celles et ceux qui sont en situation de précarité et de fragilité).

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Ce collectif lyonnais « participe à l’inhumation, dans la dignité et l’humanité, de ceux qui passent à travers les mailles du filet de la fraternité. » (David Souvestre, membre du collectif). Dès qu’il est alerté par les services funéraires, le collectif se mobilise pour être présent à l’inhumation. Ses membres accompagnent le cercueil, lisent un texte, fleurissent les tombes et se recueillent.

Entre 2003 (année de création du collectif) et 2009, la mémoire de 442 personnes a été honorée.

En savoir plus sur l’association

Actif depuis 2009, le collectif assure une présence aux funérailles des personnes mortes de l’exclusion et dans la plus grande solitude. Avec pour objectif qu’à Marseille, nul ne soit inhumé sans une présence citoyenne, fraternelle, dans la dignité et le respect de la personne décédée.

Il se donne également pour objet de :

  • de faire savoir la dramatique situation des personnes sans abri qui voient leur état de santé gravement altéré au point d’en mourir ;
  • d’alerter sur les autres situations d’isolement qui conduisent à une mort solitaire.

Contact 

Bérangère Grisoni

tél. : 06 60 06 07 93

marsolmortsanonymes[@]hotmail.fr

En savoir plus sur l’association

Le collectif a pour objet d’assurer à toute personne ayant vécue dans la rue et / ou isolée, avec ou sans ressources (indigente), coupée ou non de sa famille « une cérémonie d’au revoir » digne dans son annonce et dans son déroulement. Recherche des familles, diffusion gratuite des avis d’obsèques dans Ouest-France et Presse Océan, lecture de texte, chorale, dépôt de fleurs, d’une bougie… Les Pompes funèbres générales sont partenaires du collectif.

Contact 

Olivier Jobert

tél. : 07 50 92 26 13.

mortsdelarue44[@]orange.fr

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Depuis 2003, cette association a pour but de :

  • faire savoir que vivre à la rue mène à une mort prématurée ;
  • dénoncer les causes de décès ;
  • veiller à la dignité des funérailles ;
  • accompagner les proches en deuil.

Le champ d’actions principal du collectif est l’Ile-de-France mais il s’étend également au plan national et international.

En savoir plus sur l’association

Dignité cimetière de Rennes est créé en 1998, après une enquête menée auprès des personnes à la rue pour connaître leurs souhaits concernant les obsèques. Depuis, les personnes sans-abri ou très isolées ont droit à une sépulture personnalisée. Le collectif fait publier les faire-part de décès et prépare la cérémonie, en fonction des convictions religieuses connues du défunt.

Le collectif est également à l’origine d’une charte (2021) pour des obsèques dignes et des sépultures décentes pour les personnes bretilliennes isolées sous mandat de protection.  

Il vise aussi à sensibiliser l’opinion publique et les décideurs sur la réalité des morts à la rue ou de l’isolement.

Créé en 2018, le collectif Dignité Cimetière Rennes est le premier d’un réseau qui couvre aujourd’hui douze villes bretonnes à l’heure où nous rédigeons ces lignes. Ces villes sont Vannes, Saint-Brieuc, Fougères, Vitré, Redon, Châteaugiron, Bain-de-Bretagne, Vern-sur-Seiche, Brest et Auray et Pontivy.

Contact : 06 23 92 15 97

L’ARAMI accompagne à leur inhumation les morts isolés, et considérés comme indigents.

L’association intervient principalement à la demande principalement de la mairie de Rouen et des pompes Funèbres. Elle peut également intervenir, selon les besoins, dans d’autres communes de l’agglomération rouennaise.

L’ARAMI accompagne en moyenne 45 inhumations par an.

Contact

06 68 03 92 02

marieagnesbigot[@]yahoo.fr

En savoir plus sur l’association

Grain de Sable fait partie du collectif Les morts de la Rue. Objet : montrer la situation des personnes sans-abri qui voient leur état de santé gravement altéré au point d’en mourir et alerter sur les autres situations qui les conduisent à une mort solitaire. L’association s’assure aussi que « les funérailles des morts de la rue aient lieu dans des conditions dignes et respectueuses de la condition humaine.” Elle est constituée d’anciens sans-abris, de personnes issues du milieu associatif, ou encore de retraités.

“Après Paris, avec Lyon et Marseille, Strasbourg est une des villes de France dans lesquelles on meurt le plus dans la rue », dénonçait Guillaume Keller-Ruscher de l’association créée en 2014.

Contact

06 82 91 42 96

mortsdelarue67[@]gmail.com

En savoir plus sur l’association

Le collectif varois des Morts de la Rue a pour objet :

  • d’honorer la mémoire de ceux qui sont morts dans la rue, dans l’indigence, la solitude ;
  • de développer et de mettre en œuvre des moyens et des actions pour que ces funérailles soient célébrées dans la dignité ;
  • d’accompagner les personnes concernées par ce deuil ;
  • d’interpeler la société civile, les différentes confessions religieuses au groupe de pensée dû à ces morts de la rue.

L’association Goutte de Vies a été créée en 2008. Elle intervient auprès de personnes de la rue ou ayant fait l’expérience de la rue.

Goutte de Vies se donne pour objectifs :

  • de comprendre et de dénoncer les conditions d’existence des plus fragiles qui les conduisent à une mort prématurée ;
  • d’accompagner ces personnes dans leur fin de vie, de défendre leurs droits, de veiller à des funérailles dignes et d’entretenir leur souvenir.

Contact

07 61 74 03 06

gouttesdevie[@]gmail.com

En savoir plus sur l’association

Mémoire des morts de la rue : blog consacré à la mémoire des personnes sans domicile fixe décédées à Paris.

En savoir plus sur l’association

Signalez-nous
une mort isolée,
contactez-nous :
01 89 71 56 15